Ce film de genre, un film d’horreur, sera principalement tourné dans une forêt, un hôpital psychiatrique et une école. Il mettra en scène un groupe d’étudiants et leur professeur de biologie dans la confrontation à des fantômes d’un nouveau genre, des insectes fantômes peuplant la forêt. De cette façon, il est à cheval entre la science-fiction et l’horreur, et fait cohabiter les deux mondes. Les jeunes étudiants à la sexualité débridée nous entraîneront dans certaines scènes cocasses. Ce film se veut à la fois terrifiant et drôle ; par moment, il reste néanmoins l’un des films de genre les plus terrifiants jamais dévoilés au public. Lorsque des promeneurs ou des passants avancent dans certaines zones de la forêt, des monstres, tiques géantes invisibles à l’œil nu, se collent à leur dos en grappe et les colonisent. Si les personnes infectées sont dans la nature et si elles se mettent à crier, elles entendent des cris terrifiants à la place de leur voix ; il s’agit en réalité des cris des anciens résidents de l’hôpital psychiatrique au centre de la forêt, tous tués par ces insectes silencieux et invisibles à l’œil nu.

Un couple promène son chien dans la forêt quand tout à coup le chien s’égare. Le couple le cherche partout dans la forêt, la femme crie, et l’homme aussi. L’homme, à chaque appel qu’il effectue pour appeler son chien, entend des voix terrifiantes en chœur avec son cri. Il est le seul à entendre ces voix. Sa femme, elle, peut crier le nom de son chien, mais remarque que son mari semble émettre de longs râles sans son par moment, comme s’il avait une extinction de voix ; des expressions de terreur et de panique se lisent sur le visage du mari, accompagnant ses cris sans voix. Pour le mari, c’est l’épouvante à chaque cri ; sa femme ne comprend pas. S’il parle normalement, rien ne se passe, mais plus il lève la voix, plus le phénomène se reproduit. Le chien revient de derrière un buisson, ils repartent tranquillement chez eux. À leur retour, le mari parle convenablement et peut de nouveau monter la voix et même crier pour appeler son chien. Sa femme l’entend de nouveau ; ils se disent que le mari a dû faire une sorte de malaise en forêt. En examinant le chien, ils remarquent qu’il est infesté de tiques.

Un groupe d’étudiants en biologie doit camper dans le sous-bois afin d’étudier la faune sauvage. Une jeune professeur de biologie encadre la classe de l’université de recherche en faune sauvage de la ville. Très bien habillée, élégante, les cheveux tirés, des lunettes, la professeure a un petit accent français qui ne laisse pas indifférents les jeunes étudiants de sa classe. Une soirée de veillée nocturne est organisée avec un guide naturaliste afin d’étudier les plantes, les animaux et tenter de reconnaître et d’identifier les animaux nocturnes ; des espèces très rares se trouvent dans la forêt étudiée. Il y a des bruits qui courent sur cette forêt, pas mal de mythes et de légendes, des gens se sont perdus, d’autres se sont suicidés après un passage en forêt ; les étudiants en discutent en chuchotant sur le chemin du campement. Le soir de la veillée d’écoute, l’ambiance est à la franche rigolade parmi les jeunes ; ils ont beaucoup de mal à se concentrer sur ce que raconte le guide qui tente de leur apprendre à reconnaître les bruits de la forêt, les cris des animaux, repérer les empreintes et tenter de repérer le mode de vie des animaux peuplant le territoire. La nuit et les heures défilent, et les sons environnants deviennent de plus en plus suspects, et le groupe perd peu à peu son sourire et retrouve son calme. Les sons les terrifient déjà, certains sons ne sont pas répertoriés par le guide naturaliste, qui semble interloqué par moments. Des groupes d’étudiants, dont Lucas, un peu téméraires, s’éloignent du campement afin de fumer de la marijuana. À leur retour, ils paraissent agités, ils semblent crier mais aucun son ne sort de leur larynx, ce qui provoque l’hilarité générale. Eux, par contre, vivent une autre scène, ils entendent bien leurs cris accompagnés de cris terrifiants paraissant venir de toutes parts. Le guide naturaliste plaisante sur le fait qu’il ne faut pas crier en forêt. Parallèlement, dans la forêt, un jeune couple s’est éloigné et fait des galipettes dans un buisson, la pression monte entre les deux jeunes amants et au moment où le jeune garçon monte en excitation, des sons terrifiants accompagnent son orgasme, ce qui stoppe net sa compagne le regardant incrédule. Le jeune homme terrifié s’enfuit cul nu dans la forêt. Nous retrouvons les étudiants en classe dans l’université de recherche en biologie. La professeure de biologie débriefe la soirée de la veille et leur présente les casques thermiques militaires qu’ils utiliseront la semaine prochaine lors d’une nouvelle excursion en forêt qui leur permettra de voir la chaleur des animaux. Déjà, les esprits s’émoustillent et Lucas, le jeune étudiant, cache sous son t-shirt un des casques que la professeure avait fait circuler, il souhaite l’utiliser pour tenter d’observer les filles de la chambre collée à sa chambre étudiante. Il cache le casque du mieux qu’il peut, quitte la classe en début de cours et monte essayer sa trouvaille pendant que les autres terminent le cours. Tout content de sa trouvaille, il fonce dans sa chambre, s’assoit sur son lit et allume son casque ; les filles dans peu de temps se trouveront de l’autre côté de la paroi pour se changer avant le sport. Lucas active son masque et regarde autour de lui dans sa chambre, soudain, il découvre avec stupeur..dans sa chambre, soudain il découvre avec stupeur que des formes bougent aux angles de son lit. Il soulève le matelas, ça grouille et c’est énorme. Il enlève les lunettes, rien, les remet, les revoit. Il les enlève à nouveau, les remet… Il court en panique dans sa chambre et soudain voit son reflet dans le miroir et hurle. Il a comme d’énormes tiques en grappe accrochées à son dos. Les formes bougent légèrement, elles ne sont visibles qu’au casque thermique. En cours, les étudiants activant leurs masques thermiques découvrent peu à peu que certaines étudiantes sont infestées de tiques fantômes ; c’est la panique !

Nous retrouvons la jeune professeure et la direction de l’établissement qui discutent de l’incident. Ils ont identifié que toutes les jeunes qui s’étaient éloignées du campement avaient des tiques fantômes accrochées au dos. Le directeur et le conseil d’administration de l’école prennent le problème très au sérieux, hésitent à contacter la police locale. Le problème, c’est que la professeure n’a pas respecté le protocole ; la visite de la forêt est interdite d’accès depuis plus de 50 ans, suite à un drame dans un centre psychiatrique au milieu de cette forêt. Tous les occupants ont été retrouvés morts, infirmiers comme patients se sont entretués. Le site regorge pourtant d’une faune exceptionnelle et unique au monde, et la jeune professeure ne pouvait pas laisser cela, à son sens. Ils se retrouvent donc dans une situation délicate qui risque de faire perdre l’agrément de l’école si la situation était découverte. Ils finissent par se dire que le shérif ne pourrait pas grand-chose contre ce genre de bestiole et vu qu’ils étaient l’un des laboratoires de recherche les plus performants en biologie et faune sauvage, ils étaient les mieux placés pour tenter de trouver une solution et débloquer la situation.

Après avoir mis quelques élèves sous calmants et limité les informations à la classe concernée par l’expédition, le professeur et ses élèves commencent à plancher sur les monstres invisibles et leur comportement.

Vu qu’ils sont étudiants en biologie, ils essaient de trouver des corrélations avec des modes de fonctionnement d’insectes ou d’animaux connus. Ils ont déjà vu qu’ils s’accrochent comme des tiques, qu’ils se positionnent sous les lits comme des puces de lit.

Scénario de Patrice Bonneyrat et Viviane Riberaigua.CONTACT 

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