Le monde des pièces – scenario de long métrage

Le Monde des pièces

Ecriture et réalisation : Viviane Riberaigua

Long métrage - Fantastique

Long Metrage pour le cinéma - Le monde des pièces

Pour le cinéma et la Télévion

 

 

Synopsis
Léa est caissière dans un supermarché, elle est souvent dans la lune. Ses pensées sont tantôt
menées par des fabulations de son esprit, tantôt happées par un douloureux souvenir
d’enfance. Lorsqu’elle était petite, elle a assisté impuissante à la mort de sa grand-mère
provoquée accidentellement par un jeu de sa sœur. Depuis, elle s’est persuadée que sa sœur
est morte.
Ses amis proches le pensent également, ainsi que nous spectateur. On pense d’ailleurs au
départ que ses parents sont fous, car ils lui parlent de sa sœur prétendue morte comme si elle
était vivante ; alors, elle les remet systématiquement en place, les renvoyant à leur dénis de
réalité, en s’adressant à eux comme on parlerait à des malades.
Léa est enfermée dans la monotonie de sa vie quotidienne.
Elle vit avec Bob un étudiant en architecture qui crée de grandes maquettes de la ville dans
leur appartement déjà très confiné. Elle a peu d’activités en dehors du boulot. Le samedi, elle
va voir sa mère, le dimanche elle regarde la télé avec Bob, le jeudi, elle va voir John un ami
plombier. Ce dernier vit seul et sa vie lui pèse.
Une nouvelle chef arrive dans le supermarché de Léa. Elle remarque tout de suite les
rêvasseries de l’héroïne. Léa reçoit un premier blâme.
Un jour, John le plombier, lors d’une de ses visites chez une cliente, qui depuis quelques
temps lui faisait des avances, décide de passer à l’action. La femme se moque de lui, devient
hystérique et cruelle dans ses propos. Il devient fou de rage et la tue. En parallèle Léa reçoit
son deuxième blâme, au troisième c’est la porte. John appelle Léa et Bob à la rescousse. Les 3
protagonistes ont des discours incohérents. Ils sont enfermés dans le monde des pièces, et la
vie ne les invite à parcours qu’en circuit fermé, où ils circulent constamment dans la même
boucle, le même tracé. Léa perd pied, dans sa tête tout s’emmêle, son magasin, la monotonie
de sa vie, les flashs de la mort de sa grand-mère.
Ils ne savent pas quoi faire, où mettre le corps. Ils décident de le découper en morceaux et de
le mettre au congélateur en attendant de trouver un lieu. Le temps se fige, aucun lieu n’est
véritablement cherché.
Léa et bob retournent au travail. Léa est très perturbée mais chez elle, le couple se met à
parler de tout sauf de l’acte qu’ils viennent de commettre. John quant à lui développe une
sorte de psychose, il mange et vit avec des gants, ne vas plus travailler et astique les moindres
objets qu’il aurait pu toucher dans sa piètre vie.
N’ayant plus aucune nouvelle de Léa et Bob depuis plusieurs mois John décide d’aller les voir
chez eux pour trouver une solution pour le corps. Il sait se montrer très persuasif. Alors qu’ils
cherchent des solutions et des lieux dans une conversation délirante, nous parcourons avec
eux les idées et les espaces à travers la maquette d’architecture de Bob. Ils décident de mettre
le corps dans un une vaste propriété reculée. Ils y enterrent le corps. Bob et Léa reprennent
leur vie quotidienne mais ont toujours le soir d’étranges discours et considérations sur la vie ;
John quant à lui continue dans sa psychose et propose ses services au propriétaire du terrain
où est enterré le corps afin d’y être jardinier.
Un soir Léa regarde la télé et voit aux infos qu’une voisine aurait des éléments permettant de
faire avancer l’enquête sur la disparition de Madame G. Très vite John est prévenue de
l’événement et paniqué déserte la ville pour se réfugier chez un cousin éloigné. Assez
rapidement la sœur de ce cousin lui fait part de la visite chez elle de policiers qui ne
tarderaient pas à venir les voir à propos d’une affaire de disparition. John appelle Bob et Léa,
ils sont en panique. Léa stresse et fait éclater les chiffres de son magasin, à sa caisse, elle n’a
jamais été aussi rapide. Sa chef est en joie. John quitte son refuge provisoire pour fuir dans
son appartement. Léa sait que John a vu la voisine de madame G, le jour du drame, à coup sûr
c’est elle qui guide la police sur la piste de John. Elle lui demande son adresse et décide

d’aller la voir. La femme refuse de lui ouvrir la porte. Épuisée Léa s’écroule, trop de démons
la dévorent depuis trop de temps et à travers la porte, elle balbutie des bribes de la scène du
meurtre et la supplie de les comprendre. La porte s’ouvre enfin. Nous découvrons la voisine
de madame G, c’est la sœur de Léa. Les deux femmes se regardent sans se dire un mot. Léa
s’enfuit en courant. Le lendemain on apprendra que la plainte est retirée.

 

Scénario Viviane Riberaigua

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